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Pour cette Kritik !

Des chasseurs de trésors sans frontières !

Disponible sur : 

  • Playstation 3

  • Steam

  • Switch

  • Xbox 360

FPS / RPG
Co-développé par Gearbox Software.
Édité par 2K Games
Sortit le 23 Octobre 2009 en France.

Déjà connu du public pour ses nombreux opus du jeu Brother In Arms, Gearbox nous propose désormais sa nouvelle vision du FPS. Fini donc la Seconde Guerre Mondiale, place désormais à la chasse aux trésors extraterrestres !
Bref, sommaire de cette KritiK :
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SARAKONTEKOI
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KOMENKONJOU
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GRAF & MUSIK
KONTENU & KOMBIENSADUR

SARAKONTEKOI

Vous savez, il y a ces histoires que l’on raconte aux enfants pour s’endormir, et qui, eux-même iront les raconter à leurs enfants… Dans ces histoires, se trouve celle de l’Arche, un soi disant trésor alien qui contiendrait monts et merveilles et qui se trouverait sur une planète appelée Pandore… Une planète qui, à l’image de l’Ouest Américain du 19è siècle, reste à découvrir mais où la loi du plus fort règne en maître.

Et c’est à peu près tout ce qu’on sait concernant l’univers, le background étant finalement peu développé. Ou enfin si, il l’est, mais il ne faut pas hésiter à tout faire et à tout lire. On remarquera alors que pour un FPS qui a l'air bas du front, l’univers a quand même été un peu travaillé. Autrement on comprendra rapidement qu’on se situe dans le futur, vu qu’on entend souvent parler de voyage interplanétaire, que la planète est principalement habitée par des psychopathes et qu’au vu des squelettes que l’on peut voir, Pandore était encore plus inhospitalière qu’elle ne l’est déjà dans le jeu.

Enfin bref, pour qui est sain d’esprit, il n’y a aucun intérêt à aller sur Pandore. Sauf pour quatre personnes, bercées par l’histoire citée en introduction de cette partie, et qui sont bien décidées à mettre la main sur cette Arche. Surtout depuis qu’une rumeur dit qu’un certain “Ange” communiquerait avec les chasseurs de l’Arche pour les aider à la trouver. Vous aurez à choisir entre l’un de ces anciens enfants rêveurs que sont Roland, un ancien de la milice locale; Lilith, la femme aux pouvoirs mystérieux; Mordecaï, l’ami des oiseaux et Brick, la brute épaisse.

KOMENKONJOU

Les fans de RPG l’auront bien compris, nos 4 trublions représentent chacun une classe, privilégiant un certain type d’arme et possédant une capacité spéciale qui lui est propre. Ainsi, Roland sera plus à l’aise avec les fusils d’assaut et à pompe et déploiera une tourelle de soutien. Brick, l’adepte des armes lourde entrera dans une rage folle pour tout dégommer de ces poings. Mordecaï préférera nettoyer le terrain à coup de sniper, en ayant la possibilité d’envoyer Sanguine, son rapace, picorer du truand. Et la dernière, Lilith, déclenchera l’Hyperphase, soit la capacité de se déplacer à grande vitesse en infligeant au passage des dégâts aux affreux à proximité. Elle sera par ailleurs très à l’aise avec les armes élémentales, entendez par là des armes utilisant des munitions électriques, incendiaires, corrosives, voir même explosives.

Une fois notre adorable gaillard sélectionné, il est temps de partir à l’aventure afin de mieux se rendre compte de quoi est composé cet hybride FPS / RPG. Le côté FPS, très basique, consiste à utiliser les différentes armes disponibles, afin de déglinguer les autochtones que l’on rencontrera. Mais cette simple description ne différencierais pas Borderlands des Call of Duty ou Battlefield, c’est pourquoi nous allons parler de certaines caractéristiques liées au côté RPG.

Bon déjà, il y a les niveaux, comme tout bon RPG qui se respecte. Donc, dès que vous buterez du pas beau, vous gagnerez de l’XP et donc, des niveaux. Chacun d’eux vous octroiera alors un point à dépenser dans l’arbre de compétence (une autre caractéristique des RPG, pour les benêts qui n’auraient pas deviner), qui se divise en trois branches. Ensuite, libre à vous de dépenser vos points où vous voulez, sachant que vous pourrez les remettre à zéro en échange d’un peu de caillasse.
Il y a aussi les armes dont je parlais il y a quelques lignes, qui, comme dans les RPG (Encore !? c’est dingue, non ?) possèdent plusieurs caractéristiques (Dégâts, Précision, Elémentales ou non, …) et sont triées par raretés (Blanc, Vert, Bleue, Violet et Orange pour les plus rares). Et comme elles sont générées aléatoirement par un algorithme du jeu, ce sont quelques milliers d’armes qui sont disponibles et il en va de même pour les mods de grenades, les armures, et les mods de classe.

GRAF & MUSIK

Réalisé sur l’Unreal Engine 3, moteur déjà très utilisé sur cette génération de console (Gears of WarDishonored,…), on sait déjà que ce moteur est très agréable à l’œil. Mais si au départ, Gearbox souhaitait donner à son jeu un aspect réaliste, le studio a décidé en cours de production de changer radicalement son style visuel afin d’avoir celui que l’on a là, avec son effet cel-shading. Beaucoup l’expliqueront mieux que moi, mais sachez que cette méthode permet d’afficher les décors avec des contours noirs plus prononcés, ce qui donne, selon ce qu’on en fait, soit un effet cartoon (Zelda – The Wind Waker), soit un effet comics, comme ici avec Borderlands. Même si certaines personnes peuvent en être allergiques, ce procédé permet de donner une vrai identité visuelle à ce qu’est Borderlands, mais rassurez-vous, ce style graphique n’empêche pas effusions d’hémoglobine et autres membres arrachés lorsque nous faisons joujou avec des snipers ou des armes explosives. Et même si le HUD reste plutôt discret, on peut largement reprocher le manque de mini-map, nous obligeant à mettre le menu pour pouvoir se repérer efficacement. Relou…

Par contre, si l’Unreal Engine est un moteur qui à déjà fait ces preuves, on ne pourra s’empêcher de pester contre différents problèmes de collisions, les temps de chargement un peu longuets, ou certains bugs d’affichages.

Pour la bande-son, vos oreilles seront ravies. Elle est vraiment très agréable à écouter, malgré le fait qu’elle soit plutôt discrète à certains moments du jeu. Mais je pense pouvoir dire sans me tromper que les deux musiques les plus mémorables sont celles de l’intro et des crédits et qui proviennent respectivement du catalogue de Cage The Elephant et DJ Champion.

Heureusement, les bruitages et les doublages sont de la même qualité, et même si ces derniers ne sont pas nombreux, il vaudra mieux éviter de jouer avec des personnes sensibles au langage vulgaire dans les alentours.

KONTENU & KOMBIENSADUR

Question durée de vie, là aussi nous somme servis, du moins, tout dépend de votre manière de jouer. Mais si vous vous amusez à faire toutes les missions et essayer de chiner quelques armes sympathiques aux 4 coins d’une zone, vous en aurez pour une trentaine d’heures, et RPG oblige, vous aurez la possibilité d’affronter plusieurs fois un même boss pour y récupérer des armes introuvables ailleurs.

Et s’il est tout à fait possible de se faire l’aventure intégralement en solitaire, il est tout de même plus fun à plusieurs, de deux en local, jusqu’à quatre en ligne, cela permet de mettre vos compétences en commun mais surtout de ramasser du meilleur matos, car comme il est dit lors des temps de chargements : “Plus il y a de joueurs, plus les ennemis sont difficiles à tuer, et plus le butin est intéressant”. Et vous aurez aussi la capacité de vous taper dessus entre joueur. Génial, non ? Quoi de mieux pour savoir à qui reviendra ce superbe fusil à pompe.
Et même si vous avez déjà fini une première fois l’aventure, il vous sera tout à fait possible de la recommencer en gardant votre niveau et votre équipement, un “New Game +” quoi…

Ayant découvert la saga Borderlands directement avec le deuxième opus, cet épisode devient beaucoup moins passionnant et forcément perfectible, notamment pour sa fin décevante, ces zones similaires ou encore ces impressions de tourner en rond et d’airer sans but. Toutefois si l’on commence directement avec ce premier épisode, sans connaître la saga, on découvre alors un univers délirant et un jeu terriblement fun que cela soit en solo ou en multi.
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