
Pour cette Kritik !
Grosse bagarre à Disney Land !
Disponible sur :
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Playstation 3
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Steam
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Xbox 360
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Wii

Platesformes - Beat'em All
Développé par Eurocom
Édité par Disney Interactive
Sortit le 27 Octobre 2011 en France.
Il y a des jeux comme ça, il te tente, même si tu sais que ça ne sera pas la tuerie du siècle, mais tu n’as pas envie de franchir le pas à cause du prix affiché. Tu te dit qu’une autre occasion s’offrira à toi. Et puis tu le revois, en ce début d’année 2013, chez GAME…
Bref, dans cette KritiK : Dans quel Univers évolue Disney Universe ? Y-a t-il un vrai Respect pour le sujet de base ? Et comment se positionne t-il sur les Graphismes et les Musiques par rapport aux oeuvres d'origines et que vaut-il sur le Gameplay et sur le Contenu ?


UNIVERS
Disney Universe, kézako ? C’est un parc d’attraction virtuel qui permet aux visiteurs, déguisés en héros Disney (dans des costumes dignes de ceux des employés de Disney Land), de visiter différents univers de Disney.
Le parc est dirigé par une intelligence artificielle nommée VIC, malheureusement un virus, HEX, prend possessions des lieux, pirate les robots et fait prisonnier certains visiteurs. VIC vous demandera de l’aide pour contrer HEX, seul, ou en équipe – jusqu’à quatre en multijoueur local.
Un pitch enfantin donc, qui justifie le fait que l’on tape sur des robots, déguisés en Pumba.

Ainsi si le seul monde disponible dès le début est celui de Pirates des Caraïbes, les cinq autres seront à débloquer : Wall-E, Monstres et Compagnie, Aladdin, Le Roi Lion et Alice au Pays des Merveilles.
Pour ce qui est des costumes, 25 seront en rapport avec les mondes proposés et on y retrouvera, entre autre, Iago, Simba, Wall-E, Jack Sparrow, Alice ou bien Sully. D’autres mondes seront aussi représentés notamment grâce à la présence des protagonistes de Tron ou du Monde de Mickey, et pour bien faire les choses, quelques guests seront présents comme Stitch ou Némo en passant par Raiponce, la dernière née de Disney lors de la sortie du jeu.

RESPECT DES LICENCES UTILISÉES
Comme je le vous disais plus haut, le jeu vous propose de visiter cinq univers de Disney, chacun étant divisé en 3 chapitres. Le déroulement de ces derniers ayant le mérite de respecter la chronologie des films dont ils sont tirés, en prenant trois moments clefs. Ainsi dans le monde de Monstres et Compagnie vous commencerez dans les usines de productions de cris, pour ensuite continuer en Himalaya pour enfin terminer dans l’usine des portes. De ce côté, même si cela reste minimaliste, on peut dire que scénaristiquement, chacun des films est respecté.


GRAF & MUSIK

Et graphiquement c’est la même chose. A ce niveau là, toutes les licences sont encore une fois respectées. Les graphismes, que je trouve très sympathiques pour un jeu de cette envergure, donnent un résultat plutôt cartoonesque très agréable à l’oeil. Ce choix n’est pas illogique non plus, vu le sujet traité. Quoiqu’il en soit, certains niveaux sont vraiment un plaisir à parcourir comme peut l’être celui se déroulant dans Agrabah. Les arrières-plans ont aussi été très soignés. Le Rocher des Lions vous surplombera lorsque vous parcourrez la savane, ou bien, ce sera le Palais du Sultan qui jouera ce rôle lorsque vous gambaderez dans les rues d’Agrabah. Il est aussi sympa de voir que les robots ennemis adoptent une tenues différentes selon le monde où vous vous trouvez.
En revanche, du côté musical, j’émettrais des réserves. Visuellement et scénaristiquement le jeu retranscris bien les univers de Disney, c’est vrai, mais concernant les musiques le bilan me semble plutôt mitigé, certes celles-si sont plutôt agréables à écouter mais je trouve qu’elles utilisent trop peu le catalogue, pourtant épais, des musiques Disney.
Dans Wall-E et dans Monstres et Compagnie, une seule musique par film est utilisée et remixée plusieurs fois. Pour le robot, c’est la musique de la pub de BNL que nous ouïrons ad nauseam et chez les monstres, celle du générique de début. Ensemble plus satisfaisant pour Le Roi Lion avec “Hakuna Matata”, “Je Voudrais Déjà Être Roi”, “Soyez Prêtes” et “King of Pride Rock” (même si le remix la fait paraître plus joyeuse que l’original). Pirates des Caraïbes n’offre qu’un petit morceau de son thème principal mais les autres musiques qui l’accompagnent sont très sympa et reste dans “l’esprit pirate” et colle à l’ambiance. La plus grosse foirade revient surtout au monde d’Aladdin, absolument aucune musique de l’animé n’y est reprise, il y avait pourtant du choix entre “Je Suis Ton Meilleur Ami”, “Prince Ali” ou même “Je Vole”. Non, il faut juste se contenter de musiques typées orientales, pourquoi ? Et je ne parlerais pas des musiques d’Alice tout simplement parce que je n’ai jamais regardé son film et je n’ai donc aucun élément de comparaison.


KOMENKONJOU

Au niveau de la prise en main, Disney Universe se rapproche d’un jeu LEGO ou d’un Little Big Planet, c’est à dire avec une physique un peu douteuse avec des perso un peu lourd lorsqu’il saute ou avec des objets “flottants” lorsqu’on les déplace. Ainsi, 50% du jeu consiste à tirer des objets pour ouvrir les portes de sorties. Exclusifs à chaque monde (lampe magique, réservoir à cris,…), ils fonctionneront de toute façon tous plus ou moins de la même manière.
Mais bien sûr, vous ne pourrez pas faire tout ceci tranquillement à cause de la venue des robots de HEX. Ceux-ci n’hésiteront pas à vous piquer vos objets ou à vous enlever ceux que vous avez déjà mis en place, d’autres pourront même construire des pièges, des murs ou même des canons. Pas le choix, il va falloir faire le ménage pour être tranquille, ce qui représente les seconds 50% du jeu.
Pour ce faire, chaque personnage possède une arme qui lui est propre (Iago a une plume, Raiponce une poêle,…) qu’il pourra améliorer jusqu’à trois fois dans un même chapitre, vous pourrez alors taper les robots ou bien faire une attaque plongeante pour les paralyser quelques instants. Autrement vous trouverez des bonus laissés par VIC afin de gagner des pouvoirs (Pistolet lasers, pouvoir de Méduse, grosse épée,….) et vous permettront généralement de faire des One-Shot, très utile contre les gros ennemis. Enfin, plus rigolo, vous pourrez chevaucher différents animaux que vous trouverez dans les niveaux (âne, cochon, girafe,…), ainsi l’âne donnera des coups de sabots tandis que le cochon pétera sur les robots et les étourdira, mais attention les robots aussi ont la capacité de les chevaucher.

KONTENU & KOMBIENSADUR
Le problème majeur de ce jeu, c’est qu’il est très vite répétitif malgré les apparitions de défis aléatoires qui apparaissent dans les niveaux, ce qui permet de casser un peu la routine.
Naturellement, si vous ne faites pas partie de la cible visée vous vous lasserez très vite, cependant les enfants risquent de bien s’amuser, le jeu ayant une courbe de difficulté peu élevée et proposant un nombre de vies illimitées.
Bien sûr, c’est en multijoueur que le jeu est plus amusant, car on s’occupera plus de se taper dessus que d’avancer, surtout que les bonus cités plus haut peuvent se transformer en malus (se transformer en poule, …).
Mais si vous voulez finir le jeu complètement je vous conseille de le faire en plusieurs fois, sous peine de trouver ça lassant rapidement. Mais cumulé, vous en aurez pour une dizaine d’heure environ.

