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Pour cette Kritik !

Une contrefaçon honnête de Pokémon !

Disponible sur : 

  • Nintendo 3DS

RPG
Développé par Level-5.
Édité par Nintendo
Sortit le 29 Avril 2016 en France.

Véritable phénomène au japon, avec animé, manga et masse de produits dérivés, Yo-Kai Watch aura mis du temps à arriver en France. Trois ans.
Lors de son arrivée, début Mai, nombres de sites JV et youtuber le décrivaient comme un concurrent sérieux, voire comme un éventuel remplaçant pour les occupants des cours de récréations. Deux mois après, la hype a plus ou moins disparue, je me permet donc une petite critique. Sachez que les Pokéfans n’ont rien à craindre pour leur licence.
Bref, dans cette KritiK : Naturellement, beaucoup de comparaisons vont être faites avec l'univers de Pokémon.
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L'Univers de Yokai-Watch
Son Gameplay
Les graphismes et la musique
Son contenu et sa durée de vie

Univers

Le seul véritable point commun avec Pokémon, c’est qu’en début d’aventure, le jeu vous propose d’incarner une fille ou un garçon d’une dizaine d’années. Et, là où dans Pokémon, il n’y a que les régions qui sont inspirées de lieux réels, l’univers des Yo-kai prend place dans le notre. Et il nous envoie à l’une des meilleures époques de la vie, celle des vacances d’été.

Ainsi Nathan, (ou Katie), jeune habitant de Granval, petite bourgade japonaise (car oui, même si le travail de localisation est remarquable, le lieu est typiquement japonais) chasse les insectes avec ses amis (un passe temps typiquement japonais donc). Le scénario le pousse alors à s’éloigner de ses amis et à s’enfoncer dans une forêt pour poursuivre un insecte rare. Il va alors tomber sûr une vielle machine à capsule, au pied d’un arbre sacré, et y insérer un jeton comme celle-ci le lui demande (je… ouais, non…). En sortira alors Whisper, un Yo-kai, qui est, dans le folklore japonais, un esprit, généralement responsable de tous les changements du comportement humain (création de la colère, de la faim, …). Un bon moyen pour nos amis japonais de se dédouaner de leurs actes, sommes toutes.

Quoi qu’il en soit, l’apparition de Whisper va permettre à Nathan de vivre une grande aventure, comme on savait en inventer lorsque c’était les vacances.

L’avantage de ce synopsis, c’est qu’il est repris tel quel dans l’animé, ce qui était, à l’époque, un bon moyen pour les petits japonais de vivre eux-mêmes l’aventure qu’ils voyaient à la télé. Ce qui a sûrement dû contribuer au succès du jeu dans le pays de Pikachu. 

Gameplay

La raison pour laquelle Yo-kai Watch ne détrônera pas, pour moi, Pokémon est le gameplay. Parlons déjà du point le plus important, la “capture” des monstres, elle se base sur une mécanique que je ne supporte pas dans les jeux vidéo, l’aléatoire.

Dans Pokémon, c’est clair, on affaiblit le monstre et on le mitraille de ball, simple et efficace. Dans Yo-kai, on ne les capture pas, on en fait des amis (certes, il y a peut-être un message derrière) mais pour cela, il faut d’abord leur taper dessus (certes, le message n’est peut-être pas si clair finalement) et c’est alors à la fin du combat que le monstre décide de vous rejoindre ou non. C’est tout (c’est un système que l’on peut également voir dans les Pokémon Donjon Mystère). Alors, on nous dit bien que pour plus de chances, il faut leur lancer la nourriture qu’ils aiment (sur une échelle de “nourriture détestée” à “nourriture adorée”) mais alors que je leur balançais des tonnes de bouffes qu’ils adorent, ils ne venaient pas, ou alors c’est ceux qui n’aimaient pas cette même bouffe qui me rejoignaient. En clair, s’il y avait un fonctionnement particulier, je ne l’ai jamais compris. Autant dire que les missions qui demandaient de capturer certaines espèces m’enchantait…

Sinon, lorsque vous aurez réussi à trouver la patience nécessaire pour devenir ami avec les Yo-kai, vous pourrez les améliorer. Ainsi certains évolueront quand ils atteindront le bon niveau, ce qui est déjà le cas dans Pokémon. Mes les plus drôles à obtenir sont ceux que l’on peut faire fusionner avec d’autres Yo-kai ou avec des objets, système assez similaire à ce que l’on voit dans Dragon Quest Monsters: Joker. Pour les premiers, il faudra vous amuser à capturer les deux Yo-kai nécessaires, quant aux seconds, il faudra vous amuser à trouver les objets qui sont finalement encore plus compliqués à obtenir que les Yo-kai eux mêmes…

Abordons désormais le système de combat, parce qu’il ne faut pas oublier que Yo-kai Watch est un RPG. La base des combats est de rencontrer un monstre et de laisser faire le jeu, parce qu’en fait on… bah on ne fait rien en fait…

Un combat se fait au maximum en 3VS3, vos 6 Yo-kai étant disposés sur une roue, ce sont les trois premiers qui combattent, mais vous pouvez changer les combattants en tournant cette roue. Les Yo-kai ainsi en combat utilisent alors aléatoirement une de leurs actions, soit ils attaquent avec leur attaque de base ou leur attaque technique (d’un certain élément dont je reparlerais plus tard), soit ils utilisent leurs envoûtements (aux effets différents, augmentation de force, baisse de vitesse,…), soit ils se protègent, soit ils flânent eeeet ne font rien… Une seule attaque peut-être lancée par le joueur lui-même, l’Âmultime, une attaque surpuissante que l’on peut utiliser quand un Yo-kai a rempli sa jauge d’âme et après que l’on a réussit un mini-jeu.

Bref, les combats ne sont pas des plus passionnants, ou du moins, pour les combats classiques, car lors des combats de boss, il est rare de ne pas à avoir à manipuler tout le temps la roue, ce n’est d’ailleurs que pendant ces combats que j’en ai tiré du plaisir à jouer.

Si les combats ne sont pas ce qu’il y a de plus technique dans ce jeu, il y a un aspect qui l’est un peu plus, celui de la composition de l’équipe. Si technique qu’il manque de clarté.

Première chose à savoir, tout les Yo-kai, ont, comme dans Pokémon, un type, ici appelé élément (Bienveillant, Mignon, Sombre, Mystérieux, Vaillant, Insaisissable, Costaud et Sinistre), chacun d’eux ayant des caractéristiques spécifiques (les Mignons excellent en Vitesse et sont durs à toucher). Ainsi, réunir des Yo-kai d’un même éléments dans l’équipe en les mettant côte à côte dans la roue permet de gagner un bonus (mettre 2 ou 3 Mignons côte à côte pour un boost de Vitesse). Il faut aussi savoir que chaque élément est plus fort par rapport à un autre, mais je ne saurais vous en dire plus, vu que ce n’est pas expliqué dans le jeu.

Il faut aussi savoir que le comportement au combat d’un Yo-kai dépend de sa personnalité. Un Yo-kai frivole ou paresseux  aura tendance à flâner énormément pendant les combats alors qu’un Yo-kai bizarre ou cruel envoûte ses ennemis en priorité. Malheureusement, il a fallu que j’aille sur des Wiki pour comprendre les différences entre les personnalités, cette notion étant très mal expliquée dans le jeu…

Graph' & Bande-Son

Première chose dont je vais parler, le design des monstres. Yo-kai Watch étant inspiré à 100% de la culture et du folklore japonais, il peut-être normal que certains nous paraissent déroutant. Par exemple, il y a ceux qui sont inspirés de la culture japonaise avec Fouétar et ses congénères qui sont inspirés du rituel Namahage. La famille de Jouvencia inspirées des Geisha ou encore la famille d’Amiral, tiré des Shogun, les généraux des guerres féodales japonaises. Il y a ensuite ceux provenant directement du folklore japonais avec Kyubi qui, comme son nom l’indique, est inspiré du renard à neuf queues (comme l’est d’ailleurs Feunard dans Pokémon), Corniot qui est une référence à la légende urbaine du Jinmeken ou Scarlett inspirée de Hone-otta. Bon après, il est indéniable que l’on trouve beaucoup (beaucoup, beaucoup, beaucoup) de chats dans Yo-kai Watch. Mais après tout, les chats ne sont-ils pas ultra-populaires au Japon ? Et puis que dire de l’île d’Aoshima…
D’ailleurs il y a une bonne vidéo de l’Hermite Moderne à ce sujet.
Par contre, je ne saurais quoi dire à propos de Pégaz, à gauche…

Concernant les graphismes en général, je les ai beaucoup aimé. Vraiment. J’aurai bien apprécié avoir des graphismes comme ça dans un Pokémon. Nous avons ici un environnement tout un en 3D, très détaillé pour un jeu 3DS et qui fourmille de vie. De plus, avec la vue aérienne proposée, certe classique mais orientable, cela donne un résultat que j’aurai bien aimé voir pour X & Y par exemple.

Les cinématiques sont également très belles, vu que ce sont des séquences animées, qui rendent d’ailleurs très bien avec la 3D de la 3DS. On pourrait dire qu’ils ont triché en utilisant des parties de l’animé, mais je n’ai pas l’impression que ce soit le cas.
Saluons également que tout est d’ailleurs extrêmement bien localisé, étant donné que chaque devanture de magasin à été traduite. 

L’OST est pour moi une bonne surprise également, je me suis surpris à en apprécier l’ensemble, ce qui est plutôt rare pour moi, qui ai tendance à n’en préférer que quelques unes. Cela est sûrement du au fait que les sonorités sont plutôt inhabituelles, que je décrirais comme des sonorités “espiègles et fantomatiques” comme le sont finalement les Yo-kai. Mais bon, comme je ne suis pas sur que les termes “espiègles et fantomatiques” soient idéales pour décrire des musiques, en voici quelques exemples parmi celles que j’aime bien écouter. Il y a d’abord les deux premières que l’on entend : celle de l’écran titre et celle de la sélection de la sauvegarde et celle des combats, contre les boss et contre les Yo-kai normaux. Et si les termes “espiègles et fantomatiques” ne vous conviennent pas pour décrire les musiques, bah…

Sinon, comme pour les graphismes, je salue le travail fait sur la localisation. Toutes les scènes animées sont doublées en français et tout les Yo-kai capturés prononcent leur nom également en français.

Contenu & Durée de Vie

Le contenu est tout ce qu’il y a de plus honorables. Sachez déjà qu’il a au total 245 Yo-kais à rencontrer (bien qu’il soit dommage qu’une grande partie d’entre eux ne soit finalement qu’un
bête changement de couleur…
) et que certains sont véritablement hardcore à avoir (il faut même jusqu’à aller flasher des QR codes pour en obtenir certains).

Concernant l’aventure principale, elle m’a demandée environ 8 heures, sans forcer, pour pouvoir la terminer. Il faut ajouter à cela la cinquantaine de quêtes secondaires et services proposés par les habitants de Granval et l’accès à une partie de la ville qui se débloque une fois le boss de fin battu. Au total, cela donne à ma partie une durée d’environ 50 heures et un Yokaidex rempli de moitié. Je pense que je vais pousser encore un peu pour essayer de le remplir un peu plus, mais je sais d’ores et déjà que l’aléatoire à tuer mon envie de le remplir à 100%… 

Il y a du bon et du mauvais dans cette licence. J’ai apprécié y jouer, mais je n’ai pas réellement peur pour Pokémon, même si Yo-kai Watch a un certain succès au Japon. La façon trop aléatoire d’obtenir les monstres et le manque de clarté lors des combats m’empêche de m’investir pleinement. Mais en dépit de tout cela, cela ne me posera aucun problème de jouer aux autres épisodes, si ces derniers sortent en France bien sûr. 
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