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Pour cette Kritik !

Mario de Papier pour sa première aventure portable !

Disponible sur : 

  • Nintendo 3DS

Plates-Formes / RPG
Développé par Intelligent Systems.
Édité par Nintendo
Sortit le 7 Décembre 2012 en France.

Site Web Officiel

Si comme moi, vous avez découvert la saga Paper Mario avec l’épisode Gamecube, vous en avez sûrement gardé un bon, voire très bon souvenir. Et comme le “troisième” épisode ne compte pas suite à son orientation totalement plates-formes, je me souviens, comme d’autres, avoir très attendu cet épisode, surtout au vu des premiers visuel. J’étais alors bien content de le gagner lors de la Paris Games Week. Bien content qu’il ne m’ai pas coûté un sou finalement...
Bref, dans cette KritiK : Je vais dire tout le mal que je pense de l’Histoire et du Gameplay, avant de retourner ma veste concernant les Graphismes et la Musique, pour ensuite finir sur une bonne note pour le Contenu.

Histoire...

Aujourd’hui est un grand jour ! C’est la fête des stickers ! Mario, Peach et tous les Toads sont présents pour l’arrivée de la Comète Sticker, qui permet de réaliser les vœux. Mais bien évidemment Bowser est là pour gâcher la fête en voulant s’en emparer, mais à peine l’a t-il touchée que celle-ci se brise en 6 morceaux – les stickers royaux – ceux-ci octroyant une force incroyable à celui qui en possède un. Alors qu’ils s’éparpillent dans le Royaume Champignon, le dernier se colle, comme de par le hasard, sur Bowser, qui en profitera donc pour enlever Peach, et pour mettre le souk total dans la ville au passage. C’est alors que Mario fera la connaissance de Collette, un (une ?) sticker censé garder un œil sur les stickers royaux, et c’est bien évidemment à Mario qu’elle va demander de l’aide afin de les retrouver.

Clairement le point qui me déçoit le plus dans ce jeu, car les Paper Mario sont appréciés notamment pour leur scénario, ou du moins c’est mon cas, que ce soit celui de Super Paper Mario ou de Paper Mario – La Porte Millénaire. Mais malheureusement, ici, nous nous retrouvons devant le “scénario” des Super Mario classiques de la Princesse enlevée par Bowser. Donc voilà, après seulement dix minutes de jeu, le jeu s’annonce nul car un des points forts de la série n’est pas présent. J’aurais très bien pu m’arrêter là et ranger le jeu, vu qu’il ne m’a rien coûté, mais comme je suis bon prince je l’ai continué, car après tout, un des seconds points forts de la série, c’est le gameplay, avec ses partenaires, toussa, toussa,…

Gameplay...

Ébanon ! Mais pourquoi ai-je continué de jouer alors qu’ils ont raté les deux points principaux qui me tiennent à cœur dans cette série ? Et je me pose encore la question durant l’écriture de cette KritiK. Mais bon, voici quelques explications pour justifier le fait que je trouve le GamePlay archi-raté…

Donc… À la manière des Super Mario classiques, la carte est découpée en plusieurs régions (jungle, montagne, désert,…), chacune regroupant un certains nombres de niveaux, allant ainsi du Monde 1-1 au Monde 6-3. Une fois le niveau sélectionné, vous aurez à ramasser une Comète (l’équivalent des drapeaux de fin de niveaux des autres Mario) afin de pouvoir avancer, mais certains niveaux ayant plusieurs sorties différentes, il vous faudra parfois y revenir plus tard avec le “Truc” adéquat.

Mais dis moi Jamy, qu’est-ce qu’un “Truc” ? Eh bien c'est très simple, ce sont des objets en “Full 3D” que vous pourrez trouver au cours de l’aventure. Ceux-ci vous permettront de débloquer des passages pour pouvoir continuer et/ou infliger de gros dégâts lors des combats, certains se montreront mêmes indispensables pour battre un boss. Mais comme Mario est incapable d’utiliser ces objets tout en volume, il faudra demander à un Toad de les transformer en stickers afin de pouvoir les transporter dans un album prévu à cet effet, situé sur l’écran tactile. Attention toutefois, l’album étant limité en terme de page et de place, la taille de certains “Trucs” poseront problèmes, car prenant un quart de page.

Une fois transformé en sticker, le “Truc” doit être installé dans le niveau grâce à la “Papierisation”, un des seul élément de GamePlay que j’apprécie dans ce jeu. Ainsi, en appuyant sur X, le niveau est aplati pour ressembler à une photo, ce qui nous permet de coller nos stickers sur les emplacements indiqués. La “Papierisation” permet aussi de repositionner des éléments du décor “mal collés” comme, par exemple, un mur à l’envers. Vous devrez aussi l’utiliser pour coller d’autre parties du décor volées ou perdues, comme lorsque Bowser Jr. décollera un pont pour vous empêcher d’avancer.

Place désormais à la partie la plus navrante, soit le système de combat… Donc, comme je vous le disais plus haut, vous possédez un album, pour stocker tous les stickers que vous trouverez au cours de l’aventure, et c’est malheureusement avec eux que vous allez devoir combattre.

Oui malheureusement, car les combats sont d’une passionnance inexistante (oui, j’ai crée ce mot) par rapport à l’épisode Gamecube, mais comme les ennemis sont encore visibles sur la carte, on préférera LARGEMENT les éviter. Sinon, si la folie de lancer un combat vous prend ( O_o” ), vous pourrez prendre l’initiative pour avoir un coup d’avance, ce qui sera le seul point commun avec les autres épisodes, car ici, les stickers doivent être utilisés pour les combats, attention donc à la quantité que vous possédez. Finis donc les catégories “Saut”, “Marteau” et “Objets”, l’attaque correspond à l’image qu’il y a sur le sticker et plus celui-ci sera brillant plus l’attaque sera puissante, à condition bien sûr d’appuyer sur A au bon moment. Ajoutez à ça le fait de ne pas pouvoir contrer les attaques ennemies (mais on peut les bloquer) , ne pas pouvoir choisir l’ennemi que l’on veut attaquer ou encore ne pas gagner d’XP à la fin des combats et vous comprendrez pourquoi on évitera de combattre. Toutefois, concernant les caractéristiques de Mario, on aura pour seule possibilité d’augmenter les PV de Mario en ramassant des coeurs +5PV, ce qui est plutôt conseillé vu la fin de l’aventure…

LES PREMIERS VISUELS MONTRÉS À L’E3 DE 2010 ÉTAIENT TOUT DE MÊME PLUS INTÉRESSANTS. ON PEUT Y VOIR QUE LES COMBATS ÉTAIENT PRÉVUS SUR UNE SCÈNE COMME AVANT, ET QU’ON DEVAIT AVOIR DES PARTENAIRES, COMME ICI AVEC CHOMP. ON Y VOIT MÊME UN ENNEMI ABSENT DU JEU FINAL.

Graph' & Bande-Son !

ENFIIN !! Enfin quelque chose que j’adore dans cet épisode, car s’il y a un point qui surpasse tous les autres : c’est bien les graphismes ! Certes on retrouve ici les bases instaurées depuis le début de la série avec des personnages 2D et des décors 3D mais le côté “paper” du jeu est omniprésent et ne se contente désormais plus d’une simple transformation en avion, ici tous l’univers semble fait de papier et les personnages en sont même conscients. Ainsi dès le début on se rendra compte du travail effectué grâce aux différents Toads que l’on retrouvera pliés en 4, scotchés ou bien roulés en boule.

De plus, les éléments en 3D apportent encore plus de crédibilité car chaque volume n’est en fait qu’un “vulgaire collage” de couches de carton, que ce soit les rochers, les portes, certains boss ou même les pièces, chacun présentera les fameuses alvéoles typiques du matériau. Même le gyroscope de la console peut-être utilisés pour faire briller nos stickers.

Mais mon gros coups de cœur revient à la cinématique présente dans le monde 1-5, qui résume à elle seule le travail réalisé par Intelligent Systems pour rendre ce monde de papier crédible. Et enfin, un très grand bravo à l’exploitation de la 3D stéréoscopique qui renforce encore plus le contraste entre la 2D des personnages et la 3D des décors.

Fonctionnant de concert avec les graphismes, la bande-son participe aussi à réduire ma déception. Ainsi la majeure partie des musiques ont des relents jazzy, notamment grâce aux nombreuses sonorités de trompette, de piano ou encore de contrebasse. L’ensemble est vraiment très agréables à écouter, cependant aucune musique ne restera concrètement dans les mémoires, sauf, peut-être, la musique du monde 1-1, présente dans Super Smash Bros for Nintendo 3DS et qui est une reprise du thème classique, ou bien le Title Theme“, qui est plutôt sympathique. Concernant mes coups de cœur, on retrouve “Kamek Battle“, “Tower Power Pokey” et “Gooper Blooper“, qui sont toutes les trois des musiques de boss.

Contenu & Durée de Vie.

En dépit de l’histoire et du Gameplay, je me suis tout de même donné la peine de finir le jeu, notamment pour le Level Design plaisant et la façon dont se déroulait certaines parties du jeu, et ce, malgré certaines longueurs (devoir récupérer toute les parties d’un Wiggler…). Mais bref. Quoiqu’il en soit, mon compteur indique une partie de près de 19h, si on en compte 2 de moins pour le fait d’avoir tourné en rond (ces parties de Wiggler…), ce qui reste honorable pour un jeu portable.

Mais si vous êtes un complétiste averti, d’autres choses pourrait éventuellement vous intéresser. Tout d’abord, si vous voulez voir Luigi dans la séquence de fin, il vous faudra le sortir de sa cachette dans 5 niveaux du jeu, autrement vous aurez la possibilité de tenir un musée de sticker, où il vous faudra récolter tous ceux de combats plus tous ceux provenant de “Trucs”, ce qui vous permettra simplement de débloquer une boîte à musique et un bestiaire… Et enfin vous pouvez aussi réaliser des défis qui auront pour effet de… Bah rien en fait, juste dérouler des drapeaux pour décorer la place centrale… Et v’là les défis quoi…. “Dépenser 10 000 pièces”, “Obtenir 1000 fois le mention Excellent en combat”… Je veux bien être complétiste, mais là non, clairement pas pour ce jeu.

Paper Mario – Sticker Star n’est, je pense, absolument pas un mauvais jeu, loin de là. Mais il n’est clairement pas non plus le meilleur épisode de la saga étant donné les combats sans intérêt, le scénario quasi-inexistant ou l’absence de partenaires charismatiques, mais il se rattrape tout de même grâce à ses graphismes et sa bande-son plus travaillés qu’auparavant. Néanmoins ceux qui découvre la série avec ce premier épisode, devraient être satisfaits, en espérant tout de même qu’Intelligent Systems nous propose un épisode plus proches des deux premiers.
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